Mystérieuse Liste...

Une mystérieuse liste de 7 N°, comme tombée du ciel :

04-07-10-16-28-52-100, laquelle contient 10 et 100 comme repères décimaux intéressants.
Cette liste correspond pourtant à une véritable formule, qui la connaît ?
Elle est issue d'une tétraktys pythagoricienne tournée d'un quart de tour à droite : 4,3,2,(1).
Vous aurez remarqué le 1 entre parenthèse, et ceci parce que ce sera la seule variable (n).
Vous aurez aussi remarqué que la liste comprend 10, somme de ces quatre chiffres cités (4,3,2,1), mais aussi 100, ces deux nombres sont mis en gras.
Il vous reste donc à mettre des "+","x", parenthèses et exposant "n" là où il faut, pour trouver la formule, qui est tout à fait représentative de...quelque chose !

Sur Terre, on apprend tous un maximum sur le terrain (Terre-Un ?), et maintenant autant qu'avant et tout le temps...

La solution n'est pas évidente pour tous mais intéressera chacun car une fois qu'on la connaît, on ne peut pas l'oublier, mais d'abord je donnerai ici un procédé mnémotechnique pour bien la retenir, et c'est...La Joconde qui le détient (le procédé mnémo lié à la formule) avec ses mains :
Revoir à l'occasion les deux jocondes en bas de page sur :
http://baron-de-synclair.blogspot.fr/p/quelques-secrets.html

La Joconde nous présente sa main gauche avec 4 doigts en bout d'accoudoir, avec le pouce caché : alors va pour le 4 !
Elle nous présente sa main droite en deux parties, séparées par une fendaison prononcée entre le majeur et l'index : donc 3 + 2, va pour 3 et 2 !
Pour les deux doigts à droite pouce et index, c'est comme si elle tenait sa montre (une Rolex ?)
Reste le 1, mais comme le pouce de la main gauche est caché, et de plus il serait limitatif à une unité, alors on retiendra plutôt...le poignet droit ! (Mais ce n'est pas une raison pour prendre la Joconde pour une trayeuse éclectique de n'importe quoi ! LOL !)
à noter que l'accoudoir est soutenu par quatre barreaux : les quatre saisons ? Plus visibles sur la Joconde du Prado, mais hors sujet ici...
Nous avons donc visualisables par La Joconde la tétraktys pythagoricienne 4,3,2 et 1, ce dernier ayant alors une spécificité de modulation : ce n'est pas un doigt mais un poignet.

Voici pour le procédé mnémotechnique tiré par les cheveux...de La Joconde, mais mémorisable car mémorable, maintenant son application :
Autant par la tétraktys pythagorienne on obtient 4+3+2+1 = 10 qu'on peut obtenir ce même résultat avec une façon plus complexe mais plus "extensible" avec les mêmes chiffres :
4 + (3 x 2 Puissance...1) = 4+(3 x 2¹) =4 + 6 = 10
Pourquoi compliquer ? En fait c'est pour simplifier la récurrence d'une formule qui devient alors "utilisable" en introduisant la notion de puissance ou d'exposant, et non statique comme la tétraktys initiale composée d'une simple addition...
En effet la puissance ou l'exposant "n" (le 1 du départ) peut varier, et c'est là que cela devient intéressant...

Alors est-ce que cela vous dit qque chose ? Revoir certains mots employés depuis le début : tombé du ciel, essentiellement, Terre.
Mais à quoi s'applique cette formule empirique qui autorise cette mystérieuse liste, laquelle est même une loi de la Nature...

Cette mystérieuse liste est tout simplement un ordre planétaire naturel du système solaire :
Le 10 cité plus haut avec 4 + (3 x 2 puissance 1) représente en réalité la distance Soleil-Terre, soit une Unité Astronomique.
Le 100 cité est la distance du Soleil à Saturne par 4 + (3 x 2 puissance 5), soit 10 unités astronomiques.

Mais alors pour les autres planètes, il suffit de varier l'exposant :
-Puissance 2 pour Mars dans la formule donne 16
-Puissance 3 pour la Ceinture d'Astéroïdes (Cérès, Pallas, Junon, Vesta...) donne 28
-Puissance 4 pour Jupiter dans la formule donne 52

En ce qui concerne Mercure et Vénus, comprises entre le Soleil et La Terre (en distance mesurée), dans la formule Mercure est tout simplement le 4 du début et Vénus le 4+3 = 7, soit le premier chiffre (4) et ensuite les deux premiers chiffres additionnés de la formule en question, lequel donne le deuxième chiffre de la liste (7).

Ainsi cette liste représente la distance des planètes au Soleil :
-Mercure : 4 pour 0,4 Unité Astronomique
-Vénus : 7 = 4 + 3 pour 0,7 Unité Astronomique
-Terre (+ Lune associée comme satellite) = 4 + (3 x 2¹) = 4 + 3 x 2 = 10 pour 1 Unité Astronomique (UA)
-Mars : 16 = 4 + (3 x 2²) = 4 + (3 x 4) = 4 + 12, soit 1,6 UA
-Ceinture d' Astéroïdes : 28 = 4 + (3 x 2³) = 4 + (3 x 8), soit 2,8 UA
-Jupiter : 52 = 4 + (3 x 2⁴) = 4 + (3 x 16), soit 5,2 UA
-Saturne : 100 = 4 + (3 x 2⁵) = 4 + (3 x 32) = 100, soit 10 UA

Etc...mais cette loi empirique (critiquée car approximative mais retenue car rien n'a été trouvé de mieux) fonctionne avec moins de précision pour Neptune, Uranus et Pluton, et c'est la loi de Titius-Bode que vous pouvez consulter sur internet.

Finalement c'est dingue ce tout que l'on peut faire à partir de notre planète Terre avec quatre chiffres : 4,3,2,(1), soit en les mettant en addition (tétraktys) à 10, soit en en faisant une formule de base à 10, mais avec un exposant variable. Voilà donc l'origine de cette liste de 7 N° : les distances des planètes par rapport au Soleil.

Bonne lecture à tous, et n'oubliez pas les (terriennes) Jocondes à 4,3,2,(1)... ou 4,3,2,ⁿ, avec n = 1 pour la distance Terre-Soleil avec 10 et n=5 pour la distance Saturne-Soleil avec 100.

Reste cet étonnant anachronisme : La Joconde comme procédé mnémotechnique date du XVI° siècle, et cette loi de Titius-Bode n'est apparue qu'au XVIII° siècle !